mercredi 28 novembre 2018

Inside the mind of Bashar Al-Assad: Author explores brutal dictatorship

An interview with Ziad Majed on the book he co-authored with Subhi Hadidi and Farouk Mardam-Bey: "Dans la tête de Bachar Al-Assad" - France 24

 

jeudi 22 novembre 2018

lundi 5 novembre 2018

Syrie et Yémén: Entretien avec Franck Mermier sur l'écriture et la guerre

Franck Mermier est anthropologue, directeur de recherches au CNRS et ancien directeur du Centre français d’études yéménites (Sanaa) et des études contemporaines à l’Institut Français du Proche-Orient (Beyrouth).
Après « Les villes divisées. Récits littéraires et cinématographiques », un ouvrage qu’il a codirigé avec Véronique Bontemps et Stephanie Schwerter (Septentrion, Paris 2018), deux nouveaux livres sur la Syrie et le Yémen sous sa direction (et sa traduction en collaboration avec Marianne Babut et d’autres traducteurs) sont parus aux éditions Classiques Garnier à Paris.
Entretien - Nadia Leïla Aissaoui et Ziad Majed

dimanche 9 septembre 2018

The man from Raqqa

This man's look has haunted me for three days, and despite my attempts to forget it, I keep searching for it constantly. I did not know, before yesterday, that he died hours after this photo was shot. He is one of those forgotten on the banks of the Euphrates, in the Syrian city of Raqqa, where death floods people’s lives from every direction shredding them as well as their homes into pieces...


The man looks at us in astonishment, with sadness, with sorrow, with blame, or perhaps with carelessness. His face, with horrors engraved in it, is an apocalyptic ruin, just like the faces we would imagine in a Greek tragedy, or rather nothing like what we know or imagine. How can we understand the look of a man who was broken by the bombing that brought him closer to his death, who sees the camera lens focused on his own ruins and sends us through it his last beam of soul!?
Did he know he would be extinguished a bit later? Did he want to leave us with a glimpse of what he was going through? Did he want us to interpret what his eyes said in that second, or do we do that to explain to ourselves why we stare at his image, write about it and about our helplessness and despair?

This man from Raqqa is, despite representing the Syrian tragedy in his face and his look, still an individual who was devastated by horrible bombardment, who had a life, a career, had his mistakes, dreams and unfinished projects. He probably had some papers left in a drawer, secrets kept by walls and streets. He had other photos, either alone or with his family and friends.
This man from Raqqa had a name, Obeid AlKaaka-Jeh, that disappeared behind his eyes and became the property of a collective memory, shared between those who witnessed his death and those who saw their own tragedy mirrored on the pain of his last mysterious look.

Ziad Majed
Thanks to Fadel Abuelula for translating the text from Arabic

jeudi 2 août 2018

Coupe du monde 2018 et exception française

Trois mois après les crimes de guerre commis par son armée dans la Ghouta de Damas, six semaines après le rapport néerlandais pointant sa responsabilité dans la catastrophe de l’avion civil abattu en Ukraine, et pendant que ses bombardiers incendiaient Deraa, la Russie a organisé l’évènement sportif et médiatique le plus attendu de la planète. Il n’a pas été boycotté malgré les appels des organisations de droits humains et la menace de l’Angleterre. Cette dernière incriminait les services russes dans la tentative d’assassinat d’un agent double à l’arme chimique sur son territoire.
La question est loin d’être simple. Comment en effet boycotter une coupe du monde de Football tant attendue par des milliards de personnes avec la joie et la passion d’un jeu qui suscite le plus d’émotions partout où il est suivi ? Comment surtout faire fi des nombreux lobbies des sponsors et de la pression de la FIFA, l’un des plus grands empires des temps modernes ?

samedi 9 juin 2018

Le paradoxe palestinien

La Palestine est aujourd’hui, soixante-dix ans après la Nakba et cinquante et un an après la défaite de 1967, reconnue officiellement par 135 États. Elle a adhéré à l’UNESCO et à la Cour Pénale Internationale après son admission en tant qu'État observateur des Nations Unies en 2012, et les votes de routine à l’assemblée générale onusienne sur le droit à l’auto-détermination montrent le soutien qu’elle reçoit de la part des États membres. Le dernier vote (décembre 2017) lui a accordé 176 voix contre 6 (dont Israël et les États-Unis).
Cela a lieu alors qu'en Europe et dans le monde, des intellectuels, des associations citoyennes, des partis politiques et des organisations de défense des droits de l’Homme affichent de plus en plus leur solidarité avec les Palestiniens, et réclament des sanctions politiques et économiques contre Tel Aviv.
Paradoxalement, la situation en Palestine ne cesse de se détériorer. Gaza est depuis plus de onze ans sous blocus, Jérusalem-Est et les villes de la Cisjordanie sont encerclés par les colonies et les checkpoints militaires. Les territoires palestiniens sont fragmentés et découpés par le mur de séparation et par les autoroutes construites sur des terrains confisqués et réservées exclusivement aux colons et aux soldats de l’occupation.

lundi 14 mai 2018

Fiche de lecture: Syrie la révolution orpheline

Cette chronique de Fred Breton publiée sur le site de Syrie News est consacrée au livre de Ziad Majed: «Syrie, la Révolution Orpheline» (Sindbad – Actes Sud 2014). 
Extrait de la chronique: "Même s’il commence à dater, le livre de Z. Majed reste d’une brûlante actualité et frappe également par l’acuité malheureusement prémonitoire de ses analyses. Le lecteur qui ne s’est pas encore particulièrement intéressé à la question Syrienne comme celui qui aura suivi les événements avec assiduité y trouveront un égal intérêt.
A travers 5 chapitres, encadrés par une introduction et une conclusion, le livre balaye les thèmes principaux à savoir : les ressorts de la Révolution, la violence de la répression du Régime d’Assad, les jeux d’alliance des principaux protagonistes et la propagande contre-révolutionnaire qui a occulté les fondements de la Révolution initiale".
Pour lire l'intégralité de cette chronique, veuillez cliquer ici.

vendredi 16 mars 2018

Que cesse l’impunité en Syrie!

Tandis que l’armée de Bachar Al-Assad bombarde la Ghouta, la communauté internationale, reste impassible. Dans une tribune au « Monde », l’écrivain Subhi Hadidi, le politiste Ziad Majed et l’éditeur Farouk Mardam Bey estiment que la paix est impossible tant que les bourreaux ne sont pas punis.

lundi 5 mars 2018

France - Syrie, ou la diplomatie du levier

Dans son ouvrage « Chirac, Assad et les autres » (PUF, octobre 2017, préface de Henry Laurens), Manon-Nour Tannous analyse les relations entre Paris et Damas depuis le départ des troupes françaises de Syrie en 1946 jusqu’au déclenchement de la révolution syrienne en 2011. Son travail offre un éclairage indispensable pour la compréhension des relations franco-syriennes, en les inscrivant dans trois temps de leur histoire.

lundi 26 février 2018

La situation en Syrie: émission "28mn" - ARTE

Les massacres dans la Ghouta de Damas, l'intervention turque contre les kurdes à Afrin et les nouveaux enjeux du conflit syrien sont les thèmes de 28 mn sur ARTE du 20/2/2018.
Invité.e.s: Marie Peltier, Selçuk Demir et Ziad Majed.


samedi 10 février 2018

"Assad a-t-il gagné?" - Conférence de Ziad Majed à l'Iremmo

Les Midis de l'iReMMO - "Syrie : Bachar a-t-il gagné ?"
avec Ziad Majed.
Rencontre animée par l'historien et journaliste Dominique Vidal. Lundi 4 décembre 2017


dimanche 4 février 2018

Moyen-Orient: L'espoir de paix est mince

Avec la décision du président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme la capitale d'Israël, avec les politiques russes et iraniennes en Syrie, les perspectives de paix au Moyen-Orient s’éloignent encore.

Interview de Ziad Majed, réalisée par Marie Chaudey, le 6 décembre 2017, pour l'Atlas du Moyen-Orient 2018 publié par Le Monde et La Vie.

vendredi 2 février 2018

Mahdi Amel

L’ouvrage d’Evelyne Hamdan, L’homme aux sandales de feu (Dar Al-Farabi 2018), est un éloge à l’amour, à la vie, à la liberté, à la pensée, à l’engagement politique et aux luttes qu’a mené son compagnon, l’intellectuel marxiste Hassan Hamdan (Mahdi Amel) assassiné à Beyrouth un 18 mai 1987.

jeudi 4 janvier 2018

Le Loup et le Musulman

« Dans l’imaginaire occidental, le loup est le représentant par excellence de l’autre naturel, sauvage et menaçant. Au cours de l’histoire, notre incapacité à dominer les loups leur a conféré une dimension mythique qui s’est frayé un chemin dans la culture populaire, et lentement mais sûrement, a éclipsé la description plus objective qu’en faisaient les naturalistes ».

C’est à partir de ce postulat que l’anthropologue libano-australien Ghassan Hage établit dans son essai[1] plus d’une analogie entre la figure du « Loup » et celle « fantasmée » et mondialisée du « musulman » aujourd’hui. En présentant le racisme comme « pensée et pratique visant à problématiser, exclure, marginaliser, discriminer, précariser, exploiter, criminaliser, terroriser, nourrir des fantasmes d’extermination contre un groupe de personnes identifiées, que l’on imagine partager un trait déterminant commun et hérité », il considère que les pratiques et opinions antimusulmanes se sont avérées la forme dominante du racisme des deux dernières décennies.