jeudi 2 août 2018

Coupe du monde 2018 et exception française

Trois mois après les crimes de guerre commis par son armée dans la Ghouta de Damas, six semaines après le rapport néerlandais pointant sa responsabilité dans la catastrophe de l’avion civil abattu en Ukraine, et pendant que ses bombardiers incendiaient Deraa, la Russie a organisé l’évènement sportif et médiatique le plus attendu de la planète. Il n’a pas été boycotté malgré les appels des organisations de droits humains et la menace de l’Angleterre. Cette dernière incriminait les services russes dans la tentative d’assassinat d’un agent double à l’arme chimique sur son territoire.
La question est loin d’être simple. Comment en effet boycotter une coupe du monde de Football tant attendue par des milliards de personnes avec la joie et la passion d’un jeu qui suscite le plus d’émotions partout où il est suivi ? Comment surtout faire fi des nombreux lobbies des sponsors et de la pression de la FIFA, l’un des plus grands empires des temps modernes ?