Par Michel
Hajji Georgiou, L'Orient Le Jour, 14/02/2011
Les
soulèvements populaires en Égypte et en Tunisie, qui ont débouché sur des
bouleversements drastiques, provoquant la chute des présidents en exercice,
sont, à n'en point douter, une source de profonde réflexion pour nombre
d'intellectuels libanais et arabes. Politologue et auteur de plusieurs articles
et études sur le Liban et la région, Ziad Majed analyse, dans une interview
accordée à L'Orient-Le Jour, la portée historique et sociopolitique des deux
révolutions blanches en Égypte et en Tunisie, et leur possible impact sur la
région. Il évoque à cette occasion le souvenir de Samir Kassir, qui appelait
dans la foulée de l'intifada de l'indépendance de 2005 à Beyrouth à l'extension
du phénomène de la révolution du Cèdre dans le monde arabe et qui, à ce titre,
a été en quelque sorte le précurseur des mouvements de contestation populaire
dont le monde arabe est le théâtre aujourd'hui.