Sur le terrain, s'il peut permettre l'acheminement de l'aide humanitaire et du ravitaillement dans les villes assiégées, le cessez-le-feu ne tient pas la route. En excluant de cette trêve l'Etat islamique (EI), la coalition menant sa propre guerre contre les djihadistes, mais surtout le front Al-Nosra, allié objectif de certains groupes rebelles syriens, l'accord laisse faire les bombardements russes sur les positions tenues par les rebelles qui combattent Bachar al-Assad. Décryptage par Ziad Majed, auteur de Syrie, la révolution orpheline, (Ed. Actes Sud/L'Orient des Livres).
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