Yassîn Al-Haj Saleh fait partie d’un petit nombre
d’écrivains et de chercheurs syriens ou arabes qui « connaissent » aussi
bien leurs pays sur le plan politique que social. Ils connaissent l’apparence et
la situation générale et connaissent également les dessous, « la vie
dissimulée », ainsi que tous les récits politiques parallèles (ou opposés)
au récit officiel. De plus, ils connaissent « le ventre du pays », le
monde inférieur où se trouvent les prisons, les prisonniers, les geôliers, où
l’être humain est différent dans ses relations, dans son immense capacité à
s’adapter comme à se replier sur lui-même et à s’effondrer.
vendredi 21 février 2014
vendredi 7 février 2014
Syrie: Les racines du mal - Samir Frangieh
Dans son ouvrage, Syrie : La révolution orpheline, Ziad Majed revient sur les causes profondes de ce soulèvement, parlant notamment de cette « recherche du temps perdu » face à la volonté du pouvoir de suspendre le temps présent pour en faire un moment d’éternité. Les Libanais ne sont pas prêts d’oublier cette affiche géante au barrage syrien de Madfoun sur la route Beyrouth-Tripoli représentant Hafez el-Assad entouré de ses deux fils, Bassel et Bachar, avec la mention : « Avec toi pour l’éternité et après éternité » (Ma'ak ila el-abad wa ma baad el-abad).
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