Il est rare que des événements d’une seule année s’entrechoquent avec une intensité aussi spectaculaire que celle observée à la fin de 2024.
En l’espace de dix jours, le régime d’Assad en Syrie a vacillé, s’est effondré, et son président s’est enfui, laissant derrière lui un héritage sinistre : des fosses communes, un archipel de prisons et de camps de détention et des mercenaires disposés à prêter allégeance au plus offrant.
Ce
bouleversement a été précédé par un cessez-le-feu fragile au Liban, à la suite
d'une guerre israélienne féroce, qui a causé des destructions massives et
l’anéantissement de milliers de vies humaines. Parallèlement, le génocide à
Gaza s’est poursuivi et se poursuit toujours, renforcé de complicités ou de
dénonciations vaines, même si des mécanismes naissants de justice
internationale commencent à cibler le gouvernement de Benjamin Netanyahou.