"Je n'ai entendu personne s'émouvoir et déplorer les bombardements américains ciblant les structures de l'organisation terroriste à Rakka, dont je suis originaire. De la même façon, je ne connais personne qui ne s'étonne pas de l'impunité accordée à un régime fasciste et terroriste qui a assassiné plus de 200 000 Syriens. Un régime qui a bombardé à plusieurs reprises à l'arme chimique, faisant 1 466 victimes en une nuit. La perplexité face à ce double raisonnement et vis-à-vis de cette attaque «technologique» contre l'EI s'accompagne d'une inquiétude quant à l'expansion du nihilisme à l'origine de ce mouvement et de ses clones, et donc un renforcement du «daechisme» au sein de sphères sunnites syriennes assaillies durant plus de quarante-deux mois" - Yassin Al-Haj Saleh, article paru dans Le Monde.
mardi 30 septembre 2014
vendredi 26 septembre 2014
Syrie: Le pourrissement est la conséquence de trois ans d'inaction internationale
Après plusieurs semaines d'hésitation, les Etats-Unis mènent des frappes aériennes contre l'organisation Etat islamique (EI) en Syrie. De son côté, si la France a accepté d'emblée participer à des frappes en Irak, elle a attendu l'exécution d'Hervé Gourdel pour arrêter d'écarter cette option. Le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, a en effet admis que c'est "une question qui est posée". Reste à savoir si cette action aérienne peut changer le rapport de force de cette guerre qui a fait près de 200 000 morts. Peut-elle renforcer Bachar el-Assad sur la scène internationale, comme l'avance Paris? Ziad Majed, politologue spécialiste de la Syrie, analyse les conséquences de cette action.
Pour lire l'entretien dans L'Express, cliquez ici.
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Syrie: aucune transition politique envisageable sans le départ d'Assad
Le président syrien a affirmé mardi 23 septembre que son pays soutenait tout « effort international » visant à lutter contre le terrorisme, après les frappes de la coalition, emmenée par les Etats-Unis, sur les positions de l'Etat islamique, dans le nord et l'est de la Syrie. Est-ce à dire que Bachar al-Assad serait devenu, de facto, le partenaire des Occidentaux et de leurs alliés dans la lutte contre les djihadistes ? Autrement dit, est-il en passe d'être réhabilité par la communauté internationale ? Ce serait là une erreur immense selon Ziad Majed, Professeur des études du Moyen-Orient à l'Université américaine de Paris, et auteur de « Syrie, la révolution orpheline » : aucune issue à la guerre civile qui déchire la Syrie depuis trois ans, causant plus de 200 000 morts, ne pourra être trouvée tant qu'Assad sera au pouvoir.
Continuez vers l'entretien dans JOL Press
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