Retour sur une semaine qui ressemblait
à une « contre révolution ». Nadia Aissaoui et Ziad Majed pour Mediapart.fr
dimanche 23 septembre 2012
Film et manifestations: opération diversion et contre révolution
La diffusion (le 10
septembre) d’extraits d’un prétendu
film «l’innocence des musulmans», un navet américain sur
youtube, a obtenu l’effet escompté. Ce film dont la médiocrité et le racisme
haineux ne sont plus à démontrer a mis le feu aux poudres et a sorti des
manifestants dans la rue de quelques pays musulmans, ce qui était prévisible,
confisquant ainsi le paysage politique et médiatique pendant quelques jours.
samedi 22 septembre 2012
A Counter-Revolution?
Under the slogan “Except the Messenger of
Allah”, between seven and ten thousand people demonstrated in Egypt, Libya,
Tunisia, Yemen, Sudan, Pakistan, Bangladesh, Iraq and Iran, and their
backwardness and anger occupied the televisions of the world, obscuring for 4 days the images of more than 700 killed in Syria, and the news of millions of
Palestinians, Arabs, and Muslims who struggle in their daily lives to make a
living, educate their sons and daughters, and defend their hope for dignity,
freedom, and just a small amount of justice.
dimanche 9 septembre 2012
Syrie: où est passée la solidarité internationale?
Depuis le
début de la révolution syrienne en mars 2011, et malgré la couverture
médiatique française des atrocités faites au peuple syrien par le régime
al-Assad, il est toujours étonnant de constater le peu d'initiatives de
solidarité de la société civile avec les Syriens, et le silence de la grande
majorité des intellectuels et artistes français (et occidentaux) qui ont
souvent été des « avant-gardistes » dans le soutien aux révolutions
et aux causes de liberté à travers le monde. Par Nadia Aissaoui et Ziad Majed pour Mediapart.fr
samedi 8 septembre 2012
Arab Spring: how women are using their bodies to create a revolution
In conservative societies, men have always subjugated
women by exercising control over their bodies. The female body, virgin and
fertilizable, shackled, covered and concealed, is the object of all manner of
prohibitions and obsessions. It is both coveted as the symbol of family honour
and stigmatised as a source of temptation and discord - the word in Arabic is fitna,
by Nadia Aissaoui and Ziad Majed (Original text in French translated by Eric Rosencrantz, Mediapart.fr).