Pourtant qu’elles soient mères ou épouses de prisonniers ou disparus, qu’elles soient militantes voire simple citoyennes, elles ont le plus souvent figuré courageusement parmi les mouvements de contestation sans que cela ne se répercute véritablement sur leur condition. Par Nadia Aissaoui et Ziad Majed pour Mediapart.fr
vendredi 27 mai 2011
Et les femmes dans tout cela?
Alors que les revendications de liberté et de dignité s’affirment dans le sang et la détermination dans plusieurs pays du monde arabe, les voix des femmes peinent à se faire entendre.
vendredi 13 mai 2011
Du confessionnalisme en Egypte et en Syrie
Alors que
l’Egypte a été le théâtre d’affrontements violents entre musulmans salafistes
et coptes, un débat lancinant a lieu en Syrie sur les minorités religieuses et
la place que leur accorde le régime despotique face à la majorité sunnite. Il
s’agit dans cet article de mettre en perspective quelques aspects relatifs aux
tensions confessionnelles au Machreq et de déconstruire deux discours dominants
à ce propos: chacun péchant par simplification et non-prise en compte de la
complexité des relations politiques et sociales.
Par Nadia
Aissaoui et Ziad Majed pour Mediapart.fr
La Syrie, quand les intellectuels s'engagent
La journée « Vendredi du défi » en Syrie a donné lieu à de nouvelles violences du régime contre les manifestants. Selon plusieurs opposants, militants des droits de l'homme, on compterait une vingtaine de morts et des blessés. Les manifestations avaient été interdites par le ministère de l'intérieur. Quinze personnes auraient trouvé la mort à Homs, ville située à 160km au nord de Damas. De son côté, l'agence de presse officielle du régime, Sana, a annoncé la mort d'un officier et de quatre policiers, tués selon l'agence par un groupe armé. Six personnes auraient par ailleurs été tuées par balles à Hama. A Deraa, d'où étaient parties les premières manifestations, la journée a été relativement calme, l'armée syrienne ayant annoncé son retrait de la ville. Dans la banlieue de la capitale Damas, des chars avaient été déployés pour éviter les manifestations. En début d'après-midi, la police secrète avait en outre arrêté Riad Seif, un des chefs de l'opposition syrienne, selon des militants présents dans la capitale.
Par Nadia Aissaoui et Ziad Majed pour Mediapart.fr
Bahreïn: le royaume oublié
Alors que
les massacres commis par le régime de Bashar El-Assad en Syrie sont aujourd’hui
les événements les plus préoccupants dans la région; que la situation en Libye
ne cesse de se complexifier; que le Yémen semble se préparer à entamer une
nouvelle étape avec le départ probable de Ali Abdallah Saleh; le Bahreïn
connaît des événements dont l’importance est éclipsée par l’actualité arabe
dominante... Les derniers mois ont été rythmés par une contestation
populaire réprimée par les « services de sécurité nationale » et
par une intervention militaire saoudienne venue au secours du régime de Manama
qui accuse l’Iran d’orchestrer une tentative de renversement. Par Nadia
Aissaoui et Ziad Majed pour Mediapart.fr
Les réseaux sociaux virtuels: une révolution dans la révolution
Les
révolutions qui ont essaimé dans le monde arabe ont participé à une
redéfinition des réseaux sociaux en les transformant en plateformes
d’organisation de manifestations et de rassemblements, en lieu d’échange
d’écrits politiques, de tracts et de films/images interdits. Une toute nouvelle
conception du politique a vu le jour à partir de l’espace virtuel.
Comment ces
révolutions ont-t-elles contribué à transformer et donner cette nouvelle dimension
à facebook, Twitter et Youtube ? Par Nadia Aissaoui et Ziad Majed
pour Mediapart.fr
Egypte et Yémen: De la révolution et de la reconstruction de l'Etat
En Egypte,
où la révolution est parvenue à destituer le président Moubarak, tout comme au
Yémen, où les opposants disent s’apprêter à voir le prédisent Saleh partir, les
débats sur les enjeux, les défis et les alliances «post-despotisme» occupent la
scène publique et divisent les acteurs politiques et les intellectuels.
L’article
ci-dessous, met en perspective quelques éléments reliés aux débats et
enjeux actuels. Il s’inspire de discussions qui se sont tenues à Beyrouth
lors d’une table ronde organisée par le Réseau Arabe d’Etude de la Démocratie regroupant
des chercheurs et des activistes de plusieurs pays arabes dont l’Egypte et le
Yémen. Par Nadia Aissaoui et Ziad Majed pour Mediapart.fr
Du soulèvement populaire en Syrie
Depuis le
15 mars 2011, des manifestations secouent plusieurs villes syriennes. A la
surprise de beaucoup d’observateurs, la Syrie n’a pas incarné l’exception du
printemps arabe malgré le climat de terreur permanent y régnant, l’état
d’urgence imposé depuis 1963, les souvenirs des massacres perpétrés par l’armée
et les troupes d’élites dans la ville de Hama en 1982 (coutant la vie à près de
20.000 personnes), l’existence de centaines de prisonniers politiques, et
l’exil forcé de milliers de syriens. Par Nadia Aissaoui et Ziad Majed pour Mediapart.fr
Du despotisme... et du printemps arabe
Partant d'une fable qui traite de certains instruments du despotisme, Ziad Majed - qui dédie ce texte à Samir Kassir - déconstruit les principes de la tyrannie. Une déconstruction qui a commencé en Tunisie et en Égypte.
Lire le texte dans l'Orient Littéraire.
On Democratic transitions and Islamists in the Arab World
An Interview with Ziad Majed
To get a better perspective on the prospects for
democracy in the Middle East, GonePublic’sauthor, Noelle McAfee, interviewed Lebanese
intellectual and activist Ziad Majed, who has been working with other Arab
researchers and activists for the past ten years to elaborate a regional
democracy agenda. More recently he helped found the Arab Network for the Study of Democracy, which brings together researchers and activists from
Bahrain, Yemen, Jordan, Lebanon, Egypt, Algeria and Morocco to study democratic
transitions and raise democratic awareness. Majed left Lebanon in September
2005 and now teaches Middle Eastern Studies at the American University of
Paris. He regularly visits Beirut and other Arab capitals.
Ziad Majed à « L’OLJ » : Après la Tunisie et l’Égypte, je ne peux que penser à Samir Kassir, martyr du printemps arabe
Par Michel
Hajji Georgiou, L'Orient Le Jour, 14/02/2011
Les
soulèvements populaires en Égypte et en Tunisie, qui ont débouché sur des
bouleversements drastiques, provoquant la chute des présidents en exercice,
sont, à n'en point douter, une source de profonde réflexion pour nombre
d'intellectuels libanais et arabes. Politologue et auteur de plusieurs articles
et études sur le Liban et la région, Ziad Majed analyse, dans une interview
accordée à L'Orient-Le Jour, la portée historique et sociopolitique des deux
révolutions blanches en Égypte et en Tunisie, et leur possible impact sur la
région. Il évoque à cette occasion le souvenir de Samir Kassir, qui appelait
dans la foulée de l'intifada de l'indépendance de 2005 à Beyrouth à l'extension
du phénomène de la révolution du Cèdre dans le monde arabe et qui, à ce titre,
a été en quelque sorte le précurseur des mouvements de contestation populaire
dont le monde arabe est le théâtre aujourd'hui.